La déprise, c’est un terme qu’a porté Michel Foucault, philosophe français. Pour lui, pour trouver sa justesse, il fallait se déprendre de soi.
Ce que je décide de garder ici, dans cette notion déprise de soi, c’est cette faculté de désapprentissage de soi : chercher à s'émanciper de ses injonctions, couches héritées de la société, constructions qui ne nous appartiennent pas.
Forcément, ça fait écho à nos propres déconstructions, celles qu'on entreprend, surtout en ce moment ! Le féminisme et nos rapport homme-femme, la technologie à tout va ou encore la notion de réussite.
Et la transition écologique que l'on vit, est une succession de déprises.
Déprises, c’est donc le podcast où chacun fait sa propre déprise, une déconstruction à la fois personnelle, mais aussi collective et sociétale, pour contribuer à changer le récit de la société, c'est-à-dire changer cette histoire que l'on s'est donnée sur l'idéal de société à laquelle on aspirait. Et la changer, c'est en réecrire son récit.
La prise de conscience se développe à grande vitesse, la compréhension des enjeux s'affine, mais maintenant, que faire, et avec quelle manière d'être ?
Qu'est-ce que je peux faire, à mon échelle ? Qu'est-ce que ça implique comme changement, pour moi ? Dans mon rapport au monde, aux autres, et à moi-même ?
Et si nous apprenions de ces personnes qui s'engagent déjà, qui ont opéré ces déconstructions ?
Le podcast vient à la rencontre de ces personnes : activistes, politiques, anthropologues, sociologues ou encore entrepreneurs.
Chaque interview déroule une déconstruction : de notre travail à notre rapport à la consommation en passant par notre manière de voir la nature, et bien d'autres, comme on vit nos rapports homme-femme, ou encore la manière dont on s'évade.